Acteur incontournable des services à la personne, Réseau AMA (pour Accompagne et Maintient l’Autonomie) regroupe aujourd’hui 75 micro-crèches et 80 agences de services à la personne et 2 Babadines (alternative à la maison de retraite). Le réseau accompagne ainsi chaque jour jeunes enfants et personnes âgées, avec la volonté d’inclure dans leurs dispositifs d’accueil les publics les plus vulnérables ou atteints de troubles (autisme, Alzheimer, dépendances…). En découle des enjeux de formation importants pour les équipes, qui depuis plusieurs semaines utilisent la méthodologie de Didask pour structurer leurs parcours et intégrer des cas pratiques pertinents dans leurs formations, sur des sujets comme les postures d’accompagnement dans la bientraitance ou encore la prise en charge de l’autisme.
Avec Didask notre objectif est de donner des moyens et des points de repères pour gérer des situations difficiles.
CLM : Nos actions de formation sont dispensées via notre école en ligne, AMA Campus, dans laquelle nous développons des contenus pédagogiques pour les personnels des agences, des crèches, des Babadines*. Des publics essentiellement assistant de vie, éducateurs de jeunes enfants ou auxiliaires de puériculture.
A travers l’utilisation de la méthodologie Didask, notre objectif est de renforcer leurs compétences dans tout un tas de domaines, comme par exemple ou encore dans la prise en charge des enfants autistes. Nous développons aussi des contenus inspirés de la pédagogie Montessori pour les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, des formations à la langue des signes pour les bébés etc. Nous travaillons aussi sur des contenus plus lourds, pour du diplômant, comme l’AVF (Assistant de Vie aux Familles) et le CAP Petite Enfance. Nous créons des modules préparatoires à l’obtention de ces diplômes.
IB : J’ajoute que le SAP (Service à personne) est l’un des trois secteurs d’activités les plus accidentogènes, devant même le BTP, et nous sommes obligés de former nos équipes. Nous n’avons pas le choix, c’est une décision de l’Etat, mais on a cœur de le faire le plus efficacement possible !
CLM : Avec Didask, notre objectif est, pour renforcer les compétences de nos apprenants mais aussi pour les outiller, de leur donner des moyens et des points de repères pour gérer des situations difficiles dans tout un tas de domaines. Comme par exemple dans l’adoption de postures de bientraitance en toute circonstance ou encore dans la prise en charge adaptée des enfants autistes.
CLM : Essentielle, car nous devons proposer des dispositifs qui soient facilement appropriables. Que ce soit dans les services à la personne ou les services à la petite enfance, les personnels ont des plannings très tendus. C’est très dur de les sortir des agences pour les envoyer en formation. Nous avons voulu créer notre plateforme e-learning pour pouvoir concentrer nos formations présentielles sur les activités à hautes valeurs ajoutées pédagogiques, pour faciliter l’organisation de la formation. Les temps en ligne eux peuvent être plus facilement découpés le soir, à midi...
CLM : On est arrivés jusqu’à Didask car notre idée n’était pas juste de vendre des heures en ligne. Et aujourd’hui on sait qu’avec un contenu théorique ingurgité en mode lecture-scrolling, nos apprenants ne retiennent pas grand chose à la fin. C’est là que nous avons été interpellés par l’approche de Didask. Le fait de se baser sur la psychologie cognitive, sur les mécanismes d’apprentissage, l’essai-erreur, la valorisation de l’erreur, de challenger les connaissances intuitives avant même d’être confronté à la connaissance théorique… tout cela nous parlait.
CLM : Oui et nous y avons travaillé avec vos ingénieurs pédagogiques. Nous avions déjà notre plateforme, mais on souhaitait sur chaque thème commencer par challenger la connaissance intuitive les apprenants avec des cas pratiques Didask pour les pousser à l’erreur, casser leurs aprioris et leurs préjugés.
Et dans un second temps, on les confronte, avec notre propre plateforme, à la connaissance théorique. Ils vont avoir des vidéos, des interactions avec d’autres apprenants et ils pourront s’évaluer.
La méthodologie de Didask permet d’avoir un premier questionnement sur les sujets abordés. Elle permet de faire le tri dans les objectifs pédagogiques et de se concentrer sur les changements réels qu’on veut voir chez l’apprenant !
IB : La méthodologie de Didask permet d’avoir un premier questionnement sur les sujets abordés. Elle permet de faire le tri dans les objectifs pédagogiques et de se concentrer sur les changements réels qu’on veut voir chez l’apprenant ! En termes de comportements, de postures, d’attitude lors des prestations de service.
La méthode Didask a aussi changé aussi notre façon de travailler avec les autres outils, dans le sens où d’ordinaire on commençait par travailler d’abord les contenus théoriques.
Désormais nous commençons par découper nos formations selon la méthode Didask, et on va ensuite articuler les contenu théoriques et les sessions en présentiel autours de ces graines Didask. C’est là où ça change complètement notre manière de travailler.
CLM : Ça nous permet aussi de mieux se concentrer sur les points saillants. Didask étant limité en terme de volume, on ne va pas faire 500 graines sur un thème, il faut donc se concentrer sur les éléments essentiels, ceux que l’on souhaite ancrer.
À partir de chaque graine, qui présentent 5-6 situations chacune, on va pouvoir articuler le reste de la connaissance théorique, en essayant d’enrichir cette connaissance.
IB : Les ingénieurs pédagogiques nous ont beaucoup accompagnés sur les premières graines, pour que l’on puisse comprendre quelles sont les erreurs pertinentes que peuvent faire nos apprenants. Et une fois que l’on a identifié d’où venaient ces erreurs, cela nous permet de créer d’autres activités avec d’autres outils, sur des contenus de la formation qui seront orientés sur ces erreurs là.
CLM: Ils nous ont formé à tout le processus de granularisation, qui n’est pas forcément intuitif. Le procédé pour arriver à identifier les erreurs pertinentes, les contextes perturbants ou les distracteurs n’est pas toujours naturel, et leur accompagnement a été très précieux et très efficace. Aujourd’hui, Idenne est très avancée sur le sujet et elle est désormais en mesure de rentrer dans ce mécanisme de pensée.
Avec Didask, quand on a relevé la marge d’erreur possible, qu’on comprend vraiment où les gens se trompent, et ce que les gens font “mal”, on a beaucoup plus de facilités à trouver des contenus théoriques pertinents pour les orienter dans le bon sens.
IB : Autonome sur la méthode oui, en revanche j’apprécie toujours d’être conseillé par vos équipes et je les consulte régulièrement pour avoir leur avis.
En fait avec Didask, quand on a relevé la marge d’erreur possible, qu’on comprend vraiment où les gens se trompent, et ce que les gens font “mal”, on a beaucoup plus de facilités à trouver des contenus théoriques pertinents pour les orienter dans le bon sens.
Donc je pense que Didask était super important là-dessus. De savoir où se trompent les gens, ça nous aident à combler les manques, parce que sinon on part vraiment sur de l’apport théorique qui ne satisfait pas forcément tout le monde. Ça nous permet de faire le tri entre les connaissances qui servent et celles qui ne servent pas directement dans les situations de travail.
IB : Je dirais une bonne approche pédagogique tout simplement ! L’apprentissage par l’essai-erreur ce n’est pas spécialement nouveau, mais moi par exemple, cela fait 3 ans et demi que je suis dans la pédagogie et je n’avais jamais pensé à faire ça. Il fallait que ce soit développé et concrétisé.
CLM : Moi je dirais que c’est une plateforme de formation pragmatique, contemporaine et évolutive, qui vit avec son temps. Didask part du constat qu’aujourd’hui le eLearning est incontournable, que le niveau de qualité n’est pas toujours élevé, mais pour autant reste convaincu qu’on peut bien former en eLearning. Les sciences cognitives, la psychologie cognitive nous donnent des clés, et Didask est le résultat de cette convergence d’éléments.
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