Transfert de compétences : comment assurer la montée en compétence réelle de vos apprenants ?

Illustration représentant un transfert symbolique : passage d'un témoin entre deux mains, évoquant le transfert de compétences

Introduction : Les Limites des Formations Classiques

La montée en compétence “réelle”, représente un challenge énorme pour la formation. Il existe malheureusement un gap entre apprentissage théorique et utilisation effective de nouvelles compétences. Tout d’abord, parce qu’une immense partie de l’apprentissage théorique est oubliée—comme le montre la courbe de l’oubli d’Ebbinghaus, jusqu’à 80 % des informations sont perdues en quelques jours sans consolidation active. Ensuite, parce que les méthodes actuelles ne permettent pas d’ancrer le savoir de telle manière à ce qu’il soit utilisé efficacement sur le terrain.

Pourtant, plus que jamais, les entreprises ont besoin que leurs employés développent de nouveaux skills rapidement et efficacement pour s’adapter à un monde en constante évolution.

Comment transformer cette ambition en réalité ?

1. Qu’est-ce que le transfert de compétences ?

Le transfert de compétences est le processus par lequel les connaissances acquises (que ce soit en formation ou ailleurs) sont appliquées dans un contexte professionnel réel. C’est la transformation d’un savoir abstrait en une capacité à agir efficacement sur le terrain.

Mais ce processus est loin d’être naturel ou automatique. La théorie et la pratique restent souvent cloisonnées. Prenons l’exemple d’un technicien formé à diagnostiquer des pannes sur une nouvelle machine : il comprend parfaitement les principes en salle de formation, mais une fois sur le terrain, il peut se retrouver désorienté face à des situations complexes non abordées en théorie.

Un autre exemple fréquent est celui des soft skills : un collaborateur peut apprendre en formation des techniques de gestion des conflits, mais sans pratique contextualisée et sans retour, il sera difficile de les appliquer efficacement lorsqu’un désaccord éclate lors d’une réunion.

2. Pourquoi le transfert de compétences échoue aujourd’hui ?

Un far west pédagogique

Dans les faits, la transmission informelle des compétences est souvent anarchique. Même les formats pourtant dédiés au transfert de compétence, comme le mentorat ou le shadowing souffrent de plusieurs lacunes :

  • Un déséquilibre descendant/mise en action : soit l’expert monopolise la parole avec des explications interminables, soit il pousse l’apprenant directement en situation sans véritable accompagnement. Un exemple classique : un employé en formation observe un expert pendant une journée sans recevoir d’explications claires, puis doit gérer seul une tâche complexe le lendemain.
  • L’expertise implicite : beaucoup de savoirs sont difficiles à expliciter. Par exemple, un pâtissier expérimenté saura instinctivement quand une pâte est prête, mais il aura du mal à expliquer ce ressenti à un apprenti. De même, un commercial chevronné adapte spontanément son discours en fonction des réactions subtiles de son interlocuteur, mais il ne peut pas toujours transmettre ce savoir-faire instinctif.
  • Les stratégies d’apprentissage des apprenants : trop souvent, les collaborateurs n’utilisent pas spontanément des méthodes efficaces pour consolider leurs acquis. Par exemple, ils privilégient la relecture passive de notes plutôt que la mise en pratique ou l’auto-évaluation, ce qui limite leur progression.

Un manque de temps pour les experts

Dans un contexte où les experts sont sursollicités, la transmission devient une tâche secondaire, souvent improvisée, amplifiant les inefficacités du processus. Un ingénieur expérimenté, par exemple, jonglera entre ses projets prioritaires et la formation d’un collègue, sans pouvoir y consacrer toute l’attention nécessaire. Résultat : une transmission partielle et souvent désorganisée.

3. Les clés pour réussir le transfert de compétences

Pour transformer l’apprentissage en compétences réelles, il faut s’appuyer sur des principes issus des sciences cognitives :

  • La répétition espacée : renforcer la mémoire à long terme en espaçant les rappels d’information. Par exemple, un apprenant qui révise un module tous les trois jours assimilera mieux les concepts qu’en une seule session intensive.
  • L’apprentissage actif : préférer les exercices concrets et les résolutions de problèmes à la simple transmission d’informations. Lors d’une formation en gestion de projet, au lieu de simplement écouter des consignes, les participants pourraient s’exercer à résoudre des cas pratiques en groupe.
  • La contextualisation : créer des scénarios proches des situations réelles pour que l’apprenant puisse s’entraîner en conditions quasi-réelles. Par exemple, un technicien pourrait simuler une intervention sur une machine défectueuse dans un environnement contrôlé.
  • Le feedback personnalisé : permettre à l’apprenant de comprendre ses erreurs pour mieux progresser. Lors d’un jeu de rôle commercial, le formateur peut analyser en détail les choix faits par l’apprenant et proposer des axes d’amélioration concrets.

4. Comment Didask révolutionne le transfert de compétences

Didask propose une solution unique basée sur l’IA pédagogique et les sciences cognitives. Voici comment elle permet de réussir l’impossible :

  • Transformation de l’expertise en contenu structuré : grâce à notre IA, l’expertise implicite est convertie en modules d’e-learning adaptés, permettant à l’apprenant de prendre une longueur d’avance avant les sessions en présentiel. Par exemple, un manager peut formaliser ses bonnes pratiques de communication pour en faire un module interactif.
  • Activité corrigée : des exercices contextualisés qui offrent un feedback immédiat et personnalisé. Un collaborateur peut ainsi tester ses compétences en négociation et recevoir un retour détaillé sur ses choix. Call-to-action (ou form conversion) : Découvrez le feedback personnalisé et en temps réel.
  • Micro-défis : de petits objectifs concrets que l’apprenant peut appliquer directement sur le terrain, facilitant l’ancrage des compétences. Par exemple, un employé formé sur un logiciel ERP pourrait avoir pour défi de paramétrer une fonctionnalité clé dès son retour à son poste.
  • Blended learning optimisé : combiner le meilleur de l’apprentissage en ligne et des échanges en présentiel pour maximiser l’impact. Par exemple, une entreprise pourrait organiser une session pratique après un module e-learning sur la sécurité au travail.

Notre IA pédagogique permet aux entreprises de capturer et démultiplier le savoir-faire de leurs experts, transformant rapidement leur expertise en parcours de formation interactifs. Une solution qui optimise le temps précieux de ces collaborateurs clés, désormais libres de se concentrer sur des tâches stratégiques.

Conclusion : Repenser le transfert de compétences

Le transfert de compétences est souvent considéré comme un acquis, alors qu’il repose sur une architecture complexe et exigeante. Didask apporte des solutions concrètes, en s’appuyant sur les sciences cognitives pour garantir un résultat optimal.

Vous voulez sortir du far west de la formation ? Découvrez comment notre approche peut transformer vos formations et maximiser leur impact sur le terrain.

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À propos de l'auteur

Coraline Charles

Coraline est Directrice Marketing de Didask. Cela fait 4 ans que Coraline se penche sur les défis des responsables formation et les enjeux de la formation en ligne. Aujourd'hui, avec Didask, Coraline se penche sur comment l'IA issue des Sciences Cognitives permet de répondre à ces grands enjeux.

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