Avez-vous déjà senti une sensation d’épuisement après une journée de travail ? Ou trouvez-vous parfois qu’il est difficile de se concentrer face aux sollicitations ? Ou encore que vous manquez d’efficacité au travail ?
Avec l’essor du digital, le travail est entré dans une nouvelle révolution : nous sommes désormais confrontés à un flux incessant d’informations. Or notre cerveau lui, n’a pas changé, et le travail est parfois en inadéquation avec son fonctionnement et certains de nos mécanismes automatiques.
Il est possible d’apprendre à améliorer son efficacité et sa qualité de vie au travail en contournant certains freins que notre cerveau place sur notre chemin !
Notre attention est très limitée, et pourtant notre cerveau nous donne souvent l'illusion de voir tout ce qui se passe sous nos yeux. Pourtant en réalité, nous ne pouvons prendre conscience que d’un très petit nombre d’informations à la fois. Par exemple, en réunion, si vous décidez de lire un mail alors que quelqu'un explique quelque chose d'important, votre attention fait de rapides aller-retours entre le contenu du mail et de l'intervention. Ce “multi-tasking” est bel et bien une illusion puisque notre cerveau ne peut pas faire efficacement deux choses aussi complexes en même temps. Il en résulte que vous mettrez plus de temps à répondre au mail, risquez de faire plus d'erreur, de rater des informations importantes du mail ou de l'intervention, et serez moins investi dans la réunion alors même que votre participation est requise. Notre cerveau nous joue ici un bien mauvais tour en nous faisant croire que nous gagnons du temps à faire les choses en parallèle plutôt que les unes après les autres.
Si la somnolence a des signes particuliers comme les bâillements et les paupières lourdes, nous indiquant clairement le besoin de dormir, le phénomène de « fatigue mentale » a quant à lui des signes beaucoup plus subtils qui sont donc difficiles à prendre en compte. Et pourtant les conséquences de l'accumulation de fatigue mentale sont nombreuses : impulsivité, dégradation de l’humeur et des performances, risque accru d’erreur et d'accident. Cette illusion de maintien de nos capacités est donc un frein à la mise en place de la seule prévention efficace : la pause, c'est à dire changer complètement la nature de l'activité en cours pour restaurer ses capacités cognitives.
Au travail nous avons tendance à prendre en compte immédiatement et en continu les sollicitations digitales, alors même que certaines sont conçues pour être traitées de manière asynchrone. Cette culture de l’urgence se retrouve dans beaucoup d’organisations, nous la subissons parfois, mais y contribuons souvent. Notre cerveau est en effet très friand de nouveautés, et les notifications digitales, annonçant mails ou messages, viennent activer le « circuit de la récompense », également impliqué dans le phénomène d’addiction. Plus si facile de discerner ce qui est vraiment nécessaire à notre travail d’une mauvaise habitude dont notre cerveau peine à se défaire !
Surtout qu’au cours d’une journée de travail, nous recevons des dizaines de notifications de mails et messages dont nous prenons connaissance en quelques secondes… En moyenne, il faut compter environ 3 minutes pour revenir à notre tâche initiale suite à une interruption. On comprend alors pourquoi on se sent parfois épuisé en fin de journée et frustré dans nos objectifs !
Apprendre à réguler ses pratiques de connexions, en contournant les automatismes de notre cerveau, permet de protéger son efficacité mais aussi son bien-être au travail !
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